“J’ai longtemps poursuivi une carrière, maintenant je suis une licorne qui vit dans un arc-en-ciel.”

Delphine Przenioslo

Chapitre 1 – WonderWoman: Apogée et Déclin

WonderWoman est Directrice Supply Chain dans une très grosse multinationale. Ses responsabilités sont vastes. Elle travaille dur, est ambitieuse, gère une multitude de projets et interagit avec de nombreux partenaires de part le monde. On vient souvent lui demander conseil, et elle adore ça. Elle touche à des sujets plus variés les uns que les autres. Elle est force de décision. Sa hiérarchie ne tarit pas d’éloges sur la qualité de son travail. Elle gravit un à un les échelons et son champ de responsabilités s’étend. ET ELLE ADORE CA..

Le mari de WonderWoman évolue également à un poste exigeant, et, par choix conjoint, il est en déplacement 2 jours par semaine. Ils ont deux adorables enfants, pleins de vie et d’énergie, qui débordent d’activités et adorent partir à la découverte du monde. WonderWoman a également beaucoup d’amis avec lesquelles elle désire rester en contact. Et, bien évidemment, elle entend bien rester en forme, et met un point d’honneur à faire du sport tous les jours.

““Comment fais-tu?” est une question qu’on lui pose bien souvent. “Où est le problème? Il n’y a que des solutions. A mettre en place.” répond-elle en souriant. (Ah oui, WonderWoman est toujours souriante et de bonne humeur. Elle est vraiment sympa, n’est-ce pas?)

Pendant 20 ans, j’ai été cette WonderWoman. Et j’ai aimé être dans ses chaussures. Quelle excitation ! Toujours en mouvement, les jours de semaine, les week-ends, pendant les vacances. J’ai vraiment aimé sentir cette énergie débordante et cette capacité infinie. Sérieusement.

J’ai été cette WonderWoman. Jusqu’à ce que le vernis craquelle. Jusqu’à ce que je me mette fréquemment en colère et que je crie sur mon mari et mes enfants. Jusqu’à ce que je développe un sentiment de mal-être malgré ma vie de carte postale. Jusqu’à ce que ce je fonde en larmes dans le parking avant d’arriver au bureau, en partant, jusqu’à ce que j’arrive péniblement à retenir ces mêmes larmes toute la journée. Jusqu’à ce que je me réveille le matin aussi fatiguée qu’au coucher la veille. Jusqu’à ce que je me pose toute la journée la question du sens de mon travail, et comment c’était possible que je sois payée autant. Jusqu’à ce que toute forme de plaisir associée à ma pratique sportive disparaisse. Jusqu’à ce que toute envie de prendre un verre entre amis s’éteigne. Jusqu’à ce que je n’aie plus aucune force pour jouer avec mes enfants. Jusqu’à ce que mon corps lâche et que d’insupportables douleurs stomacales m’assaillent. Jusqu’à ce que je regarde les enfants le lendemain matin et que le réalise que, si je ne m’arrête pas pour moi, je ferais quand même bien de réagir pour eux. Jusqu’à ce que j’appelle le médecin. Jusqu’à ce qu’elle prononce le mot ‘BURN-OUT’.

Chapitre 2 – Un Tas de Merde sur les Montagnes Russes

Où est passée WonderWoman ? Où est-elle quand on en a le plus besoin ? Où sont sa force, sa détermination et son esprit combatif ? Elle est partie …

A la place est affalée Tas de Merde (T.D.M. pour les intimes).

T.D.M pleure toute la journée, rampant péniblement du lit au canapé. T.D.M. n’a aucune espèce d’énergie et ça la rend complètement dingue parce qu’elle sait pertinemment, qu’il n’y a pas si longtemps, elle était WonderWoman, aaaaarrrrghhhhh!

T.D.M. se sent honteuse, coupable, inutile, impuissante, effrayée, sans futur, terrifiée, vulnérable, à l’ouest, pleine de doutes, etc. Elle nage dans un océan de confusion et est incapable de réfléchir à quoi que ce soit. Les experts lui répètent qu’il va lui falloir du temps pour reprendre pied, qu’elle doit l’accepter et se reposer. Mais qu’est-ce que ça signifie, « ça va prendre du temps ? » 1 semaine, 2 semaines, 1 an … Personne ne sait. C’est insupportable.

T.D.M. a perdu le contrôle de sa vie et sans s’en rendre compte, elle s’embarque dans les montagnes russes. Un Tas De Merde sur des montagnes russes. Vous visualisez? Ça monte, ça descend, ça monte, ça descend, de bonnes journées et de très très très mauvaises, et une superbe pour 2 semaines de galère. Et ça continue encore et encore et encore, et ça tourne et ça change tous les jours. Et que dire de la difficulté qu’ont votre partenaire, vos enfants, votre famille, vos amis, à vous voir dans cet état. Eux qui font ce qu’ils peuvent pour vous soutenir et vous aider mais qui savent également qu’il vous faut endurer cette épreuve et trouver votre propre chemin à travers les écueils, à votre propre rythme.

Vous vous demandez peut-être combien de temps a duré la traversée. Je vous épargne les détails. Malgré tout le support que m’ont apporté mes proches et les spécialistes, ça m’a pris une bonne année avant que je ne déclare : « Je veux bien accepter d’être sur des montagnes russes, je peux m’en accommoder s’il le faut mais je ne veux plus être un Tas De Merde, ça sent vraiment trop mauvais ! »

Chapitre 3 – Façonner l’Inconnu

J’ai travaillé pendant 2 décennies dans un environnement “corporate” et j’ai eu le privilège d’y côtoyer une flopée de personnes extraordinaires. J’ai véritablement apprécié ces moments où les relations se bâtissent, une à la fois, et qui permettent à chacun de donner le meilleur de lui-même au service du business. J’ai vu des âmes s’épanouir. Je me suis vue m’épanouir quand quelqu’un créait pour moi un espace bienveillant. Et je savais que j’avais à présent besoin de quelque chose qui me permettrait de fleurir à nouveau.

Début 2019, je me suis inscrite à une formation afin de développer plus avant mes compétences de coach, compétences que j’avais longuement façonnées lors de mes 20 ans en entreprise. Au moment de payer la facture, j’ai longuement hésité et attendu : je savais au fond de moi que lorsque l’argent aurait quitté mon compte en banque, je serai définitivement engagée vers le futur. Et j’ai appuyé sur le bouton de confirmation. Et devinez quoi ? Ce fut pour moi, à ce moment là, le meilleur investissement temps, énergie, argent.

Comment est-ce que ça m’est venu à l’esprit d’explorer le monde du coaching? Je ne m’en souviens plus trop. Je savais intimement que je ne voulais pas d’un retour immédiat ni dans un univers “corporate” ni d’un poste en relation avec la Supply Chain. Je voulais créer “un truc à moi”. Je sentais qu’il y avait “quelque chose” à explorer pour moi en lien avec le service aux autres. Et j’ai tenté diverses expériences. Je me suis engagée en tant que bénévole dans une association; j’ai testé la sophrologie, en tant que cliente, mais également avec la curiosité d’en faire mon métier; quid d’enseigner le yoga? …

Le moment décisif a probablement été cette conversation avec l’une de mes anciennes collègues, qui est maintenant une amie. Cet instant où elle m’a dit: “Tu as toujours été bien plus pour moi que ma chef ; tu as été une guide, un exemple à suivre, un coach!”. Ses mots m’ont profondément touchée. Je ne savais même pas ce qu’était “un coach”, hormis dans le domaine du sport. J’ai fait des recherches, j’ai rencontré des coaches, j’ai rencontré des personnes inspirantes qui m’ont portée, soutenue et donner l’envie d’explorer ce nouveau champ des possibles.

Et voilà, c’est resté. C’était sans doute ce dont j’avais besoin à ce moment précis de mon existence.

Ma transformation s’est révélée saisissante et j’ai pris quelques décisions qui ont changé ma vie:

  • J’ai quitté la société qui m’employait depuis 20 ans.
  • J’ai lancé ma propre structure
  • J’ ai engagé mon propre coach
  • J’ai engagé un prof de Pilates
  • J’ ai investi dans plusieurs programmes de coaching
  • J’ai développé des façons créatives de rester au service de mes clients malgré la crise sanitaire
  • Je suis certifiée en tant que facilitateur avec la méthode LEGO® SERIOUS PLAY®
  • Je me suis débarrassée de quelques “amis” toxiques
  • Je choisis de suivre ce qui m’inspire, je rencontre des personnes fascinantes, et je travaille sur des projets passionnants
  • Je bloque du temps dans mon agenda pour aller grimper et me connecter avec la Nature
  • J’écris et poste régulièrement sur LinkedIn, afin de titiller votre façon de penser
  • J’aime ma vie. Absolument.

Après 20 ans à poursuivre une carrière, j’assume qui je suis et je crée la vie que je veux mener.

Chapitre 4 – Le Courage d’Être.

Je crois que chacun d’entre nous mérite de vivre une vie épanouissante. Quelles que soient les circonstances, il est de notre ressort de créer nos propres opportunités.
Oui mais bon hein, ça ne tombe pas tout cuit dans le bec.

Ça implique …

  • D’ accepter vos propres couleurs
  • De vous assumer pleinement. Votre côté lumineux comme votre face sombre. Vos succès tout autant que vos échecs.
  • De définir ce qui est véritablement important pour vous.
  • D’essayer.
  • D’aller chercher au plus profond de vous-même.
  • Une volonté sans faille d’investir en vous: du temps, de l’argent, de l’énergie.
  • Du courage. Un sens aigu de l’engagement. De la détermination. De la peur. De la persévérance. De la force. De la vulnérabilité.

Ça veut dire accepter d’aller à la découverte de soi.

Les clients avec lesquels je travaille

  • RÊVENT. Grand et encore plus grand.
  • OSENT. Croire et investir en eux-mêmes.
  • AGISSENT. Un pas à la fois. Un pas chaque jour.
  • AGISSENT ENCORE. ET ENCORE. ET ENCORE. Ils persévèrent. Même si parfois ils ont peur à en faire dans leur pantalon.

Ah, et ils ne prennent pas trop au sérieux.

Ça vous ressemble? Alors vous et moi devrions avoir une conversation.

Je suis dans cette aventure avec vous.

Affectueusement,
Delphine