Ciel bleu immaculé, grand soleil. La ligne de crête se découpe précisément dans le ciel. Idéal pour réviser ses sommets. C’est propre, c’est net, c’est prévisible, c’est facile. C’est certes magnifique, mais ne serait-ce pas ennuyeux à la longue? (dixit la nana blasée qui en prend plein la vue à chaque sortie en montagne. J’assume, les amis!)

Et j’aime aussi beaucoup beaucoup (mais vraiment beaucoup) quand des nuages sont de la partie. La nature se cache, se révèle, se cache de nouveau, et une autre partie se révèle là où on ne l’attend pas forcément. On se prend au jeu. Ça demande de l’observation et de la patience. Ça oblige à ralentir. Le paysage obtenu en récompense, constamment en mouvement, est un moment fugace d’émerveillement pur.

J’aime nettement moins quand les nuages virent au brouillard. Le plaisir s’évapore. Les sens sont en éveil. Le corps se tend. On n’y voit rien. Alarme. Danger.

Parfois, dans ma vie, le ciel est bleu, et c’est top, mais à la longue ce bleu m’ennuie. Alors, j’y ajoute des nuages colorés blancs, roses, violets. Je crée de la couleur et du mouvement. Je sors de ma zone de confort. Parfois ils sont plus sombres et arrivent tout seuls sans qu’on leur ait rien demandé. Mais tant qu’ils ne sont pas d’un noir profond, je sais que je vais prendre du plaisir à jouer avec eux et à expérimenter sur le chemin.

Parce que je crois en l’Univers, je crois en l’Énergie, je crois en Moi.

Et je crois en TOI. Et Toi?

Be Brave.

Delphine

#TheCourageofBeing

Photo- DP – Octobre 2024 – La tête dans les nuages.