> C’est le prof de Physique, il explique mal !
> C’est mon boss, il ne se bagarre pas assez pour que j’obtienne cette promotion que je mérite tant
> C’est mon mari, il pourrait voir hein que j’ai besoin d’aide pour porter tous ces cartons
> Ce sont ces gens qui me calent des réunions tard le soir, et qui m’empêchent de faire du sport
SNIF. L’Univers s’acharne.
> Si tu ne comprends pas, demande qu’on t’explique.
> Si tu veux ce job, dis-le (ton boss n’est pas Madame Irma et ne sait pas lire dans tes pensées, comme tout être humain, il a sans doute bien assez des siennes)
> Si tu as besoin d’aide pour vider le lave-vaisselle, demande-le (sans beugler, “mais merde, y a jamais personne qui est foutu d’aider dans cette maison!” Du vécu)
> Si tu veux du temps pour toi, tu le crées. Si c’est vraiment important pour toi, tu trouveras comment.
Une de mes clientes a constaté lors d’une de nos séances :
“Je devrais arrêter de me plaindre, et commencer à demander ce que je veux vraiment”.
Cette perspective, nouvelle pour elle, l’a complètement dynamisée, et elle a osé ce pas que depuis des années elle reportait: elle s’est récemment entretenue avec son boss, et pour la première fois depuis ses 5 ans en poste, elle lui a dit
“Ce que je veux vraiment, c’est un poste opérationnel, dans lequel je pourrai a gérer une équipe et travailler sur des défis plus engageants pour moi que ce à quoi je suis confrontée aujourd’hui … Comment toi et la boîte pouvez-vous m’aider dans cette direction?”.
Peut-être aura-t-elle ce poste un jour. Peut-être pas. Ce qui est acquis en revanche, c’est que par ce pas, elle s’est affranchie de cette vie qu’elle vivait pas défaut, et qu’elle entre dans le processus de la création de la vie qu’elle veut vraiment. Même si c’est super dur.
L’Univers ne te doit rien. Bien au contraire. L’Univers était là bien avant toi. A toi d’y créer ta place. Alors arrête de te trouver des excuses, et prends tes responsabilités.
Sois courageux. Sois courageuse. Ose. Là. Maintenant.
Alors, quel effet ça fait?
Affectueusement,
Delphine
Crédit Photo – Calimèro : auteurs Nino Pagot, Toni Pagot e Ignazio Colnaghi